Une bonne audition : plus liée à votre assiette qu’on ne le pense
On pense souvent à protéger nos oreilles quand on est en concert ou en pleine séance de bricolage. Mais qui aurait cru que le contenu de notre assiette pouvait aussi jouer un rôle déterminant sur notre santé auditive ? Si vous êtes lecteur assidu du blog BeGoodDoGood, alors vous savez à quel point tout est interconnecté : alimentation, bien-être et santé globale. L’audition ne fait pas exception.
Dans cet article, on va explorer ensemble comment une alimentation saine peut non seulement contribuer à préserver notre ouïe, mais aussi impacter positivement notre budget santé, notamment en réduisant notre dépendance aux appareils auditifs coûteux. Curieux ? Vous allez voir, ce que vous mettez dans votre assiette pourrait bien retarder — voire éviter — le moment où vous devrez investir dans un appareil auditif à pile, dont le prix peut parfois faire grincer des dents (façon de parler… si on entend encore).
Appareils auditifs à pile : un investissement sur le long terme
Les appareils auditifs modernes sont de véritables bijoux technologiques. Miniaturisation, connectivité, amélioration du confort : impressionnant, vraiment. Mais cette finesse a un prix. En France, sans remboursement, le coût moyen d’un appareil auditif à pile peut osciller entre 800 € et 2 500 € par oreille. Ajoutez à cela le remplacement régulier des piles — tous les 5 à 10 jours pour certains modèles — et vous obtenez une dépense constante pas toujours anticipée. Même si la réforme « 100 % santé » a permis un meilleur remboursement, un bon entretien de sa santé auditive reste le meilleur investissement.
C’est ici qu’un mode de vie sain entre en jeu. Parce qu’en prenant soin de vos oreilles, vous limitez non seulement la progression de la perte d’audition, mais vous retardez aussi, voire évitez, l’investissement dans ces dispositifs techniques. Et devinez quoi ? Ça commence… dans votre assiette.
Les ennemis silencieux de vos oreilles dans votre alimentation
Ce n’est pas un scoop : une alimentation trop riche en sel, en sucres raffinés et en mauvaises graisses peut nuire à la santé cardiovasculaire. Mais ce que l’on sait moins, c’est que tout cela peut aussi détériorer la circulation sanguine dans la cochlée, cette partie interne de l’oreille responsable de notre audition. Et oui, moins de sang, moins d’oxygène pour les cellules auditives, et donc plus de risques de surdité prématurée.
Voici quelques exemples d’aliments ou composants à surveiller :
- Le sel : une consommation excessive peut augmenter la pression sanguine, influençant négativement l’irrigation de l’oreille interne.
- Les acides gras trans : souvent présents dans les produits industriels ultra-transformés, ils nuisent à la santé des vaisseaux sanguins, y compris ceux de l’oreille.
- Les sucres raffinés : ils peuvent favoriser les inflammations chroniques et perturber les fonctions métaboliques, impactant indirectement l’audition.
Un petit plaisir sucré n’est pas un crime, mais quand notre routine alimentaire repose essentiellement sur ce type de produits, les conséquences, elles, peuvent être durables. On ne parle pas ici de privation, mais de conscience alimentaire.
Tout commence dans l’assiette : les aliments amis de l’audition
À l’inverse, certaines catégories d’aliments ont montré des effets protecteurs sur l’audition. Et bonne nouvelle, ils sont à la fois bons pour les oreilles, le cœur et l’esprit. Une belle synergie, non ? Voici les principaux protecteurs auditifs naturels :
- Fruits et légumes riches en antioxydants (carottes, brocoli, orange, épinards) : ils combattent les radicaux libres, responsables du vieillissement cellulaire, y compris dans les cellules auditives.
- Oméga-3, présents dans les poissons gras (sardines, maquereaux, saumon) : ils améliorent la circulation sanguine vers l’oreille interne.
- Magnesium (épinards, amandes, cacao cru) : il semblerait qu’il aide à protéger les cellules auditives contre les effets néfastes du bruit.
- Vitamine B12 et folates (œufs, foie, légumes à feuilles vertes) : des carences ont été associées à une perte auditive chez certaines populations âgées.
En somme, votre prochaine salade colorée pourrait bien devenir votre meilleure alliée contre les décibels fuyants. Et entre nous, c’est bien plus agréable à déguster qu’une pile zinc-air.
Une assiette équilibrée aujourd’hui = des économies demain
Parce que oui, toute cette histoire n’est pas uniquement une question de santé auditive. C’est aussi une question de budget. Investir dans une alimentation de qualité, c’est parfois plus cher sur le ticket de caisse, mais bien moins coûteux si on prend du recul à l’échelle d’une vie.
Comparez : entre une alimentation équilibrée à base de produits frais, locaux et riches en nutriments… et un régime ultratransformé, le choix peut sembler budgétairement évident à court terme. Mais les dépenses en santé, que ce soit en médicaments, en équipements auditifs ou en suivi médical, grignotent progressivement ces petites « économies » de départ.
Et si, au lieu de compter les piles de vos futurs appareils auditifs, vous misiez sur la qualité de vos repas ?
Activité physique et alimentation : un duo gagnant pour vos oreilles
Vous me voyez venir… L’alimentation c’est bien. Mais combinée à une activité physique régulière, c’est encore mieux. Plusieurs études montrent que les personnes actives ont un risque réduit de perte d’audition liée à l’âge. Sans surprise, bouger améliore la circulation sanguine — et donc l’apport en oxygène à l’oreille interne.
Pas besoin de vous inscrire à un triathlon. Une marche quotidienne dans la nature, une balade en forêt ou même quelques étirements au soleil, à jeun ou non, font déjà beaucoup. Et tout cela en pleine cohérence avec l’esprit BeGoodDoGood : prendre soin de soi… au naturel.
Une anecdote pour inspirer
Il y a quelques mois, j’ai rencontré une femme lors d’un atelier de cuisine saine que j’animais. Elle avait dans la soixantaine, pétillante, pleine d’énergie, et nous avons discuté autour de la notion de santé préventive. Elle m’a confié qu’elle s’était mise à consommer plus de légumes crus, de petits poissons bleus et de graines riches en oméga-3, après avoir été diagnostiquée avec une légère perte auditive.
Deux ans après ce revirement alimentaire, lors d’un nouveau contrôle auditif : aucune progression de la perte, et même une sensation globale d’amélioration. Bien sûr, ce n’est qu’un exemple, mais il illustre parfaitement l’impact que peut avoir un changement alimentaire conscient sur un aspect de santé qu’on a tendance à délaisser.
Et si on changeait notre perspective ?
Plutôt que de voir l’appareil auditif comme une fatalité à un certain âge, pourquoi ne pas inverser la logique ? Et considérer qu’en cultivant la santé dès aujourd’hui, notamment à travers une assiette vivante et énergisante, on retarde les effets du temps ?
D’autant plus qu’en y mettant un peu de soin, on peut se régaler chaque jour, tout en préparant le terrain pour demain. Un joli deal, non ? Il ne s’agit pas de tout révolutionner du jour au lendemain, mais de fonctionner par petits ajustements. Une noix par-ci, un bouquet de brocolis vapeur par-là… et voilà notre audition chouchoutée en toute simplicité.
Le mot de la fin (ou presque)
Nos oreilles ne sont pas isolées du reste de notre corps : elles sont nourries par notre sang, influencées par notre alimentation et affectées par notre mode de vie dans son ensemble. Alors avant de courir comparer le prix des piles d’un nouveau modèle d’appareil auditif, commençons peut-être par regarder notre prochaine liste de courses.
Sur BeGoodDoGood, nous croyons au pouvoir du quotidien, aux gestes simples, et au plaisir de vivre en harmonie avec soi-même. Prendre soin de ses oreilles, c’est aussi prendre soin de sa liberté. Car entendre le chant des oiseaux en forêt ou la voix d’un proche sans appareil, ça n’a pas de prix. Ou alors simplement celui d’un bon repas.

